Programmes du dimanche 8 septembre 2019
Léandre Brassac, vétérinaire misanthrope et alcoolique, vit avec sa femme, Marie, dans une grande ferme un peu triste. Un soir, il recueille une jeune prostituée, Simone. N'ayant pu donner d'enfant à Léandre, son épouse ferme les yeux sur ce caprice, malgré son agacement et ses doutes. Mais, contre toute attente, elle noue des rapports amicaux avec Simone, qui exerce d'ailleurs une influence bénéfique sur son couple. Quand le «protecteur» de celle-ci pointe le bout de son nez, Léandre trouve des arguments suffisants pour le décourager. Désormais en sécurité, Simone demeure chez les Brassac et ne tarde pas à s'éprendre de Roger, le voisin, tout en redoutant la colère de Léandre...
Adrien prend soin de cacher à ses collègues, qui ne trouvent rien à redire à sa brillante réussite d'homme d'affaires, que ses préférences sexuelles l'amènent, chaque soir, à fréquenter le bar gay que tient sa meilleure amie, Eva. Il est sur le point de conclure un important contrat avec le séduisant Alexandre Hagutte. Invité à dîner chez celui-ci, Adrien n'a pas d'autre choix que de demander à Eva de l'accompagner et de se faire passer pour son épouse, car Alexandre ne supporte pas les homosexuels. Celui-ci s'éprend d'Eva. Le coup de foudre est réciproque. Stupéfait, Alexandre découvre bientôt le monde dans lequel Eva et Adrien évoluent...
1906. Journaliste-écrivain, Jean Galmot arrive en Guyane, un titre de propriété en poche, pour y gérer une petite mine d'or prétendument épuisée. Aidé par les indigènes, il reprend l'exploitation. Après des journées de souffrances et de labeur, la mine laisse apparaître ses premières pépites. C'est le début de la fortune. Détesté par les notables blancs parce qu'il partage tout avec ses associés guyanais, Jean Galmot devient un véritable héros populaire. Soutenu par Iqui, son partenaire, il décide de se présenter aux élections. En 1918, il est élu député de Cayenne. Mais les machinations et complots se multiplient...
Guy, pompiste indélicat, arnaque souvent ses clients. Pris en flagrant délit d'escroquerie, il est renvoyé et perd du même coup son logement. Qu'à cela ne tienne. Le jour même, il s'installe chez un couple d'amis, Daniel et Françoise, qui l'accueillent sans joie mais sans trop rechigner non plus. Alors qu'il ne devait rester qu'un jour ou deux au maximum, Guy s'incruste et prend ses aises, poussant le culot jusqu'à inviter ses conquêtes d'un soir à partager, d'ailleurs peu discrètement, sa couche. Tandis que Françoise rêve de le flanquer à la porte, Daniel, trop faible, accepte de l'aider, ce qu'il ne tarde pas à regretter...
1962. Frédéric et François sont internes dans un lycée de province. Séducteurs impénitents, ils passent leurs soirées à courir les filles. Ils ont chacun une amie, Elisabeth et Martine, mais elles repoussent leurs assauts par trop pressants. Une tentative d'initiation à l'amour en maison close échoue. Face à leurs échecs successifs, ils décident de passer les vacances de Pâques en Suède, où François a une correspondante. Ils espèrent qu'elle ne fera pas mentir la légende, qui dit que les filles y sont aimantes et faciles. Excités à l'idée de découvrir les plaisirs de l'amour à la scandinave, les deux amis partent à l'aventure...
Mis en examen par la juge Lambert, un inspecteur de police se suicide. Il était mêlé aux divers trafics de Nounours, son «cousin», un indicateur dans le jargon policier. Gérard, collègue et ami du policier défunt, collabore avec Nounours et, grâce à ses informations, arrête les braqueurs d'un PMU. Malgré tout, la juge Lambert souhaite mettre fin aux relations étroites liant «cousins» et policiers. Le responsable de l'équipe, Francis, demande donc à Gérard de rompre avec Nounours. Or, celui-ci propose au policier de lui livrer de gros trafiquants. Si la première tentative échoue, la seconde s'avère fructueuse. Les trafiquants, des Africains, appartiennent au corps diplomatique et sont rapidement libérés...
Plus de deux ans de tournage aux quatre coins de la planète, en Afrique, en Asie et en Amérique du Sud, ont été nécessaires au documentariste Frédéric Rossif pour réaliser cette ode à la nature. Captés dans leur quotidien, les animaux exécutent devant les caméras un ballet qui retrace leur histoire. En liberté, parfois filmés au ralenti, les girafes, les paresseux, les fourmiliers et bien d'autres encore sont dévoilés dans leur intimité, lors des moments de chasse, de repos, de jeu ou encore de conquêtes amoureuses...
En 1942, Lena, juive d'origine russe, est internée au camp de Perpignan. Pour en sortir, elle épouse Michel, un Français dont elle apprend ensuite qu'il est lui-même juif. Le couple improvisé réussit à fuir en Italie. A la même époque, à Lyon, Madeleine se marie avec un résistant, Raymond, bientôt abattu par la milice. Dix ans plus tard, Lena et Michel possèdent un garage à Lyon. Lena s'ennuie. Lors d'une fête scolaire, elle rencontre Madeleine. Celle-ci, artiste, a refait sa vie avec Costa, un comédien instable, dont elle a eu un fils. Les deux femmes sympathisent, non sans provoquer la colère de Michel, amoureux possessif et jaloux...
Ernest Pic, accordéoniste à bord d'un paquebot, est régulièrement en proie au mal de mer. Ses souffrances lui font jeter des regards éplorés et attendrissants à madame Gringue, dont le mari, jaloux, trouve bon de s'offusquer. Lors d'une escale dans l'océan Pacifique, monsieur Gringue rosse Ernest. Celui-ci manque le départ du paquebot et se retrouve, seul et abandonné, sur une terre inhospitalière. Au moins n'a-t-il plus à redouter le mal de mer ni les maris brutaux. Bientôt, il fait la connaissance de Tonio, qui commande un petit cargo et accepte de l'emmener à Mariposa, une petite république voisine. A peine débarqué, Ernest est engagé dans une plantation de bananes, hélas dirigée par monsieur Gringue...
En février 1526, François Ier, toujours prisonnier, doit renoncer à la Bourgogne, à Milan et à Naples, s'il souhaite un jour être libéré. A peine sorti de prison, le roi se dédit et refuse de céder la Bourgogne. Cette décision provoque évidemment l'ire de Charles Quint, qui voit dans ce geste désinvolte une véritable déclaration de guerre. Face à ses troupes, l'armée pontificale se met en place. Dans ses rangs, le capitaine Jean de Médicis, expert inégalé dans le métier des armes, est très recherché pour ses talents. Les femmes ne refusent pas non plus sa compagnie, et l'homme de guerre ne vole pas sa réputation de bon vivant. Mais son destin est transformé au cours d'une bataille particulièrement violente...
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