Pendant la Seconde Guerre mondiale, en France puis en Allemagne, deux prisonniers ne pensent qu'à s'évader d'un camp disciplinaire.
Juin 1940. La France s'enfonce dans la défaite. Dans un camp de prisonniers, un caporal retrouve ses amis, Ballochet et Pater. Ils sont là en transit, en attendant d'être acheminés vers un autre camp, en Allemagne. Les trois compagnons tentent, dès les premiers jours de leur incarcération, de s'évader. Mais le caporal et Pater, qui étaient parvenus à sauter le mur du camp, sont repris. Les prisonniers sont transférés outre-Rhin, dans des wagons à bestiaux. Le trio se retrouve dans un stalag. Le caporal n'a pas abandonné ses projets d'évasion. De l'usine où il est forcé de travailler, il essaie de fuir, en compagnie de Pater. Mais, une fois encore, leur tentative avorte...

Un professeur naïf et gaffeur mélange malencontreusement les travaux qu'on lui confie dans l'enseignement, la politique et la presse à sensation.
Jackie Logan, altesse royale ruinée devenue actrice, vient tourner un film dans une petite ville du Midi. Le maire, Hubert Durois, ardent défenseur de la morale, est exaspéré par l'arrivée d'étrangers aux moeurs si volages, alors qu'il est en pleine période électorale. Son fils Pierre, professeur dans un pensionnat, a rédigé pour lui un discours qui doit faire date, ainsi qu'un article à scandale sur la vedette Jackie Logan pour son ami Patrick, critique de spectacles dans le plus grand journal de la région. Il a dû aussi corriger un gros paquet de copies. Pendant que Pierre fait la cour à Danièle, une jolie enseignante en gymnastique, ses turbulents élèves intervertissent le contenu de ses dossiers...

Un fonctionnaire de la Société des Nations imagine un stratagème afin d'attirer à Genève certains membres de sa lointaine famille, restée en Grèce.
A Genève, dans les années 30. Solal, jeune et brillant fonctionnaire de la Société des Nations, aimerait revoir cinq membres de la branche cadette de sa famille, enracinée en Céphalonie grecque. Afin d'attirer ses lointains parents qu'il sait attachés à leurs pénates, il leur envoie anonymement un chèque joint à un message crypté, assez suggestif pour qu'ils se lancent à la recherche d'un hypothétique trésor. A peine les premiers mots décodés, Mangeclous, l'indécrottable charlatan, Salomon, le colporteur, Mattathias, l'armateur renfrogné, Michaël, le séducteur impénitent, et leur aîné Saltiel s'empressent de quitter les côtes grecques...

Hors-la-loi

D'une part une caserne et ses bidasses, de l'autre un pensionnat de jeunes filles. Objectif : creuser de chaque côté un tunnel pour se rejoindre au milieu.
Des jeunes appelés creusent un tunnel, qui doit les conduire de la sinistre caserne, dans laquelle ils se morfondent, au riant pensionnat de jeunes filles, dont ils sont séparés par une rue et quelques centaines de mètres. Les demoiselles, de leur côté, ont entrepris elles aussi de creuser une galerie en direction de la caserne pour faciliter le travail des pauvres appelés. L'un des bidasses, Patrick, et sa copine rondouillarde, Poupette, sont chargés d'opérer la jonction. Quant au capitaine Jolly, c'est par la grande porte qu'il rejoint tous les soirs la directrice du même pensionnat pendant que ses officiers, équipés de jumelles, se postent aux fenêtres pour épier l'établissement...

RAMUNTCHO

Un criminologue est pris au piège de ses propres théories au moment où il tombe amoureux d'une femme médecin, chargée de le soigner après une agression.
Laurent Berman, un criminologue, se trouve dans une ville du littoral méditerranéen afin de rédiger une réponse aux nombreux détracteurs de son essai polémique, intitulé «Le Hasard et la Violence», lorsqu'il est agressé dans les toilettes d'un restaurant. Le médecin de l'hôtel lui envoie sa suppléante, Constance Weber. Laurent ne tarde pas à s'éprendre de la jeune femme. Mais, alors que tous deux passent de paisibles journées, la violence le rattrape quand il identifie son agresseur à la morgue, après que celui-ci a été abattu...

Pendant la guerre qui voit s'affronter Charles Quint et François Ier, le destin du capitaine de l'armée pontificale, réputé pour sa maîtrise des armes.
En février 1526, François Ier, toujours prisonnier, doit renoncer à la Bourgogne, à Milan et à Naples, s'il souhaite un jour être libéré. A peine sorti de prison, le roi se dédit et refuse de céder la Bourgogne. Cette décision provoque évidemment l'ire de Charles Quint, qui voit dans ce geste désinvolte une véritable déclaration de guerre. Face à ses troupes, l'armée pontificale se met en place. Dans ses rangs, le capitaine Jean de Médicis, expert inégalé dans le métier des armes, est très recherché pour ses talents. Les femmes ne refusent pas non plus sa compagnie, et l'homme de guerre ne vole pas sa réputation de bon vivant. Mais son destin est transformé au cours d'une bataille particulièrement violente...

Les mésaventures d'un accordéoniste souffrant de mal de mer qui, ayant manqué le départ de son bateau lors d'une escale, se retrouve seul au Mexique.
Ernest Pic, accordéoniste à bord d'un paquebot, est régulièrement en proie au mal de mer. Ses souffrances lui font jeter des regards éplorés et attendrissants à madame Gringue, dont le mari, jaloux, trouve bon de s'offusquer. Lors d'une escale dans l'océan Pacifique, monsieur Gringue rosse Ernest. Celui-ci manque le départ du paquebot et se retrouve, seul et abandonné, sur une terre inhospitalière. Au moins n'a-t-il plus à redouter le mal de mer ni les maris brutaux. Bientôt, il fait la connaissance de Tonio, qui commande un petit cargo et accepte de l'emmener à Mariposa, une petite république voisine. A peine débarqué, Ernest est engagé dans une plantation de bananes, hélas dirigée par monsieur Gringue...

Un avocat, abandonné par sa femme et licencié par son employeur, cherche en vain du réconfort auprès de ses amis, préoccupés par leurs problèmes personnels.
Un matin apparemment comme les autres, Victor, un brillant juriste, se réveille, s'étire et, soudain, remarque l'absence de sa femme. Inquiet mais vaillant, il se rend à son bureau pour apprendre, de la bouche de sa secrétaire, son licenciement. Totalement démoralisé, il cherche une épaule sur laquelle s'appuyer mais aucun de ses amis, pas même Martine, la meilleure d'entre tous, ne semble le moins du monde disponible pour cela. Dans un bar, Victor s'épanche auprès du premier venu, Michou, un chômeur de longue durée qui va tenter d'apprendre à son nouvel ami la sagesse du renoncement, tout en lui soutirant bière sur bière...

Un inspecteur s'obstine à traquer un comptable pourtant reconnu innocent du meurtre de sa femme. Il s'incruste littéralement dans la vie de sa victime.
L'inspecteur Baroni est convaincu que madame Morlaix n'est pas tombée toute seule de la fenêtre dont elle nettoyait les carreaux. Son mari, un très terne comptable, ne l'aurait-il pas un peu poussée ? Morlaix a beau avoir été officiellement innocenté, Baroni s'acharne. Il s'incruste littéralement dans la vie de sa victime, qui le laisse faire à sa guise. Tout à son idée fixe, il en vient à négliger une importante affaire de drogue dont il pressent du reste qu'elle n'aboutira à rien, car trop de grands noms de la bourgeoisie bordelaise y sont impliqués. Ses supérieurs, agacés par son étrange obsession, l'invitent à démissionner. Baroni n'en a cure et poursuit la seule enquête qui l'intéresse vraiment...

En préparant les obsèques de son épouse, un mari apprend que le complice de son fils criminel a caché le magot d'un hold-up dans le cercueil de la défunte.
La famille McLeavy est en deuil. Madame vient en effet de passer de vie à trépas. Un malheur n'arrivant jamais seul, McLeavy apprend du même coup que son fils a versé dans le crime. Il vient en effet de cambrioler une banque avec son petit ami du moment. Pour échapper aux recherches de la police, ce dernier a caché le magot. Ce que monsieur McLeavy ne sait pas encore, c'est que la forte somme d'argent a été mise dans le cercueil de sa défunte épouse...