Programmes du mercredi 7 février 2024
Yvon sauve sa maîtresse juive, Stella, en intégrant, sans le lui avouer, la Gestapo. Il est chargé du trafic des oeuvres d'art et s'arrange pour en vivre, ce qu'il fait d'ailleurs fort bien. A la veille de la Libération, la «collaboration» d'Yvon, bien qu'assez inoffensive, le place en bien mauvaise posture. Les Alliés progressent sur le sol national et Caron, le chef d'Yvon, prépare le repli. Stella, enfin avertie des activités de son amant, lui propose de se réfugier à Bordeaux, où son père est un membre actif de la Résistance. Yvon ne se décide pourtant pas à quitter Paris. Fiché comme gestapiste, il est bientôt pris pour cible par les résistants, et en particulier par le dénommé Paulet, qui s'est juré de l'abattre...
Parce que son épouse est morte, un riche banquier, René Duchesne, veut se jeter dans la Seine. Toutefois, apprenant de la bouche de Suzanne, son ancienne femme de chambre devenue prostituée, que la défunte le trompait, il renonce à son projet. Mais que faire, après avoir voulu en finir ? Plutôt que de reprendre le cours de son existence, Duchesne préfère se faire embaucher comme maître d'hôtel dans la luxueuse demeure des Bernadac. Suzanne l'y suit, en qualité de fille prétendue et de femme de chambre confirmée. «Monsieur» ne tarde pas à comprendre qu'Edmond Bernadac, bien trop affairé, est victime de la même mésaventure que lui et ne s'en rend pas plus compte...
Condamné à mort, Lacenaire vit ses derniers jours en prison. Diverses personnes lui rendent visite dans sa cellule : son ami intime et complice Avril, un phrénologue venu étudier le crâne d'un grand criminel, Ida, sa tendre maîtresse, l'écrivain et journaliste Arago, et le préfet de police Allard, à qui il décide de conter ses tristes aventures et sa vision personnelle de la vie. Né dans une famille bourgeoise, le condamné a souffert pendant toute sa jeunesse du manque d'affection d'une mère qui lui préférait à l'évidence son frère. Haïssant le genre humain, il découvre progressivement le chemin du mal comme accès possible vers le suicide par la guillotine. Aussi, tout en écrivant des poèmes, se précipite-t-il dans la voie du crime...
Le colonel Chabert a officiellement perdu la vie dans la furieuse mêlée de la bataille d'Eylau, en 1807, contre les troupes russo-prussiennes. Sa veuve a épousé le comte Ferraud, bien en cour sous la Restauration, qui souhaite ardemment devenir pair de France. Cependant, un vieux clochard tient absolument à rencontrer Derville, l'avoué de la comtesse. Celui-ci, intrigué, finit par lui accorder un rendez-vous à une heure tardive. Et l'épouvantail, comme le surnomme le clerc de l'étude, raconte sa prodigieuse épopée : il est le colonel Chabert, survivant miraculé de la bataille. Il a mis dix années à revenir sur les rives de la Seine. A présent, il souhaite retrouver son foyer et son épouse...
Loïc, la trentaine avancée, est peintre. Estimant que son talent n'est pas encore mûr, il brûle ses toiles plutôt que de les exposer. C'est en vendant des marrons chauds avec son copain Arthur qu'il gagne sa pitance. Quant à sa vie privée, elle est assez complexe. Quoique très amoureux d'Odile, une jeune astronome qui désire un enfant, il a contracté un mariage blanc avec une jeune artiste polonaise et se croit stérile. Aussi, lorsqu'une ancienne maîtresse, dont le fils lui ressemblerait, réapparaît dans sa vie, se raccroche-t-il à cette ultime mais hypothétique chance de paternité...
Le riche chirurgien Charles Bernard rentre de croisière avec sa famille : son épouse Françoise et sa fillette de 3 ans, Viviane. Arrivés dans leur villa, ils se rendent compte que deux criminels se sont introduits chez eux. Les malfrats menacent de tuer Viviane si Bernard ne leur donne pas 100 millions en espèces. Contraint d'accepter, Bernard décide d'aller chercher l'argent à la banque. Pour cela, il doit prendre l'avion avec l'un des malfaiteurs, tandis que le complice de celui-ci reste surveiller sa famille. Plus tard, Bernard apprend que son épouse a été violée. Fou de rage, il va tout faire pour se venger.
Marie-Jeanne et Robert Duval ont trois enfants : Albert, Raphaël et Fleur. Le portrait de leur famille s'esquisse sur une douzaine d'années, de 1988 à 2000, à travers cinq journées particulières. Cinq jours décisifs dans la vie d'une famille de cinq personnes, cinq jours plus importants que d'autres. Tout commence par le départ de l'aîné du domicile familial, avec sa soeur qui s'accroche à ses jambes, la mère qui clame qu'elle perd un de ses enfants. Puis vient le tour du cadet, amateur de guitare, qui se rend compte qu'il est parfois plus facile de vivre aux crochets de ses parents que de prendre son indépendance. Le destin du clan Duval semble scellé...
Marianne et Juliane sont deux soeurs révoltées par le passé nazi de leur pays, mais elles ont choisi chacune une façon différente de lutter contre l'oubli et la démission morale de leurs contemporains. Alors que Marianne s'est engagée dans l'action terroriste, Juliane a choisi de militer pacifiquement, à travers son métier de journaliste. Lorsqu'elle apprend que Marianne, arrêtée, s'est donné la mort en prison, Juliane, rejetant la version du suicide, se sent coupable d'avoir trahi sa soeur et de n'avoir pas soutenu son combat. Aiguillonnée par ce sentiment de culpabilité et portée par son irrépressible amour de la vérité, la journaliste ne vivra plus que pour éclaircir les circonstances de cette mort...
Après avoir passé dix-huit ans au bagne de Toulon pour avoir volé un pain, Jean Valjean recouvre la liberté. Après sa rencontre avec l'évêque Myriel, incarnation de la bonté, il décide de recommencer sa vie à zéro et de la consacrer désormais à aider le pauvre et l'opprimé. Valjean s'installe, sous un faux nom, à Montreuil-sur-Mer, où il fait fortune, devient un industriel respectable, est élu maire et prend sous sa protection une malheureuse prostituée, Fantine. Lorsque celle-ci décède, il lui promet de s'occuper de sa fille, Cosette. Mais son ennemi juré, l'inspecteur Javert, le poursuit de sa haine...
Vincent, petit industriel séparé de sa femme Catherine, vit avec Marie. Il a pour ami François, un riche médecin désabusé, marié à Lucie, qui ne l'aime plus. Tous les week-ends, ils se retrouvent chez Paul, journaliste, écrivain raté et alcoolique accompli. Jean, jeune contremaître dans l'usine de Vincent et boxeur amateur promis à un grand destin, a pris l'habitude de se joindre à eux. Mais Vincent a de sérieux ennuis : sa maîtresse est sur le point de le quitter, et son affaire périclite. Un infarctus précipite la crise, tandis que Lucie se laisse doucement attirer par Jacques, un copain occasionnel qui sait l'écouter et la comprendre...
Alors qu'il fait route vers Cayenne où il doit rejoindre le bagne, Chéri Bibi, un forçat condamné pour un crime qu'il n'a pas commis, prend la tête d'une mutinerie. Désormais seul maître à bord, il recueille un naufragé, Maxime du Touchais. Ignorant tout d'abord que ce dernier est le mari de Cecily, dont il est épris, il met ensuite à profit cette opportunité avec un machiavélisme rare. Aidé par le Kanak, un ancien chirurgien, il se fait greffer le visage de Maxime, qui succombe lors de l'opération, et rentre en France séduire Cecily. Or celle-ci n'aime pas son mari et le lui rappelle vertement...
Jean Diserens, dit Le Belge, est aux yeux de tous un promoteur immobilier intègre. Cette réputation d'honorabilité est la couverture idéale pour monter un trafic de drogue. Lorsqu'il découvre une nouvelle filière pour faire passer sa marchandise en Europe, il décide de lancer son propre réseau. Mais Joseph Marchesi, alias Crazy Capo, le chef local de la mafia, n'est pas d'accord et compte bien l'empêcher de mener à bien ses projets. Jean Diserens décide alors de se débarrasser du chef mafieux et le fait exécuter par Antonio Marchesi, son propre fils. Peu à peu, il fait tuer tous les membres de l'ancien gang de Crazy Capo et en forme un nouveau, avec l'aide d'Antonio...
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