Rue Du Bac

Barricadé dans la chambre de son pavillon de banlieue, un meurtrier revit un à un les événements qui l'ont conduit à commettre l'irréparable.
Une dispute se fait entendre dans une maison ouvrière de banlieue. Coup de feu, porte qui claque. Un homme, Valentin, roule sur les marches, mort. L'assassin, François, se barricade dans sa chambre. La police arrive et assiège la maison. Pendant la nuit, François revoit les étapes du drame, son amour pour Françoise, la jeune fleuriste, sortie tout comme lui de l'Assistance publique, sa rencontre avec Valentin, le cynique montreur de chiens, prêt à tout pour assouvir sa passion des jeunes filles en fleur, et ses relations équivoques avec Clara, la compagne de Valentin...

La vie déprimante d'un chauffeur de taxi, réduite à son travail et à ses tristes relations avec sa famille, est bouleversée lorsque son fils est hospitalisé.
Le morne quotidien de Phil se partage entre ses interminables journées dans son taxi et sa vie de famille qui se délite depuis longtemps déjà. Penny, sa femme, travaille dans une grande surface et tente, tant bien que mal, d'assurer la cohésion de leur famille. Leur fille, Rachel, fait le ménage dans une maison de retraite tandis que Rory, leur fils, est au chômage depuis un certain temps. Autour d'eux, la vie poursuit son cours, contrastant avec leur quotidien déprimant. Les choses vont de mal en pis quand Rory, alors qu'il traînait en bas de l'immeuble, est victime d'une série de convulsions et s'effondre. Penny le conduit immédiatement à l'hôpital...

En 1942, les destins croisés d'un metteur en scène aux activités clandestines, qui travaille pour une société de production allemande, et d'un scénariste-poète.
Paris, en pleine Seconde Guerre mondiale. Le docteur Greven dirige d'une main de maître la firme cinématographique allemande, la «Continental», qui produit des films français depuis 1940. Un jour, Jean Devaivre, militant communiste et résistant actif, se fait engager comme assistant-metteur en scène : il voit en la compagnie un moyen de camoufler ses activités clandestines. Son chemin croise celui de Jean Aurenche, célèbre scénariste, qui s'évertue à refuser toutes les propositions de travail venant des Allemands, préférant ne rien écrire et signer des contrats fictifs ou passer son temps dans les bras des femmes. Autour d'eux certains se battent, d'autres collaborent mais, dans la France occupée, tous luttent contre la faim, le froid et les restrictions...

A la fin du XVIIIe siècle, dans le Gévaudan, le parcours mouvementé d'un enfant abandonné par un mystérieux cavalier à la naissance aux portes d'un monastère.
A la fin du XVIIIe siècle, dans le Gévaudan. Par une nuit d'orage, un mystérieux cavalier galope à bride abattue. Il s'arrête au pied d'un monastère et y abandonne, malgré la pluie diluvienne, un enfant qui dort. Le bambin est recueilli par un moine stupéfait. Il ne peut être identifié car le cavalier a pris soin de lui trancher le bout du nez afin de faire disparaître sa tache de naissance. Ainsi commence l'histoire de Justinien Trouvé, celui que l'on surnomme Cyrano-nez-en-moins. Il va devoir faire l'apprentissage de la vie sans connaître le secret édifiant de sa naissance...

Un jeune médecin ambitieux, vacataire dans un hôpital, découvre par hasard que certains de ses confrères sont impliqués dans une affaire de meurtre.
Parce que son cabinet reste obstinément désert, Olivier Rohan, un jeune médecin, continue d'exercer à l'hôpital. Au cours d'une garde de nuit, il est appelé par le professeur Maréchal, qui lui demande de venir d'urgence à son domicile. Olivier trouve l'éminent médecin en compagnie d'un homme politique d'extrême droite, Castaing, et d'un jeune garçon en piteux état, manifestement victime des jeux pervers des deux compères. L'adolescent succombe à ses blessures quelques jours plus tard. Castaing offre alors à Olivier de l'aider pour relancer ses affaires, en échange de son silence absolu. Olivier hésite longuement. Son amie Laurence, quant à elle, a beaucoup moins de scrupules. L'affaire devient alors publique...

En route pour Miami, où il veut empêcher le mariage de celle qu'il aime, un homme est embarqué dans une folle cavale en compagnie d'une cambrioleuse.
Gérant d'un magasin de sport, Arthur vit depuis cinq ans avec Florence et pense avoir trouvé le bonheur. Tout s'effondre quand Florence lui annonce qu'elle le quitte pour aller se marier avec un autre à Miami. Choqué mais pas abattu pour autant, Arthur est persuadé qu'il peut la reconquérir et s'envole pour les Etats-Unis afin d'empêcher la cérémonie. A l'aéroport de Paris, il croise Emilie, une cambrioleuse qui vient de dérober une toile de maître qu'elle doit livrer à Miami au commanditaire du vol. Pour échapper à la police, Emilie glisse le tableau dans les bagages d'Arthur. Désormais, Arthur et elle ne vont plus se quitter. Ils se retrouvent embarqués dans une folle aventure...

Un policier de la brigade des moeurs est chargé de veiller à la décence d'un spectacle, mais il est engagé pour remplacer un comédien malade.
Le théâtre des Folies-Méricourt annonce avec une certaine fierté son prochain spectacle, «Ah ! Les belles bacchantes», mis en scène par Robert Dhéry. Le commissaire Leboeuf, de la police des moeurs, décide d'en vérifier la moralité, dont le titre le fait fortement douter. Un plombier emmène sa femme, excessivement jalouse, assister aux répétitions. Une jeune débutante absolument dénuée de talent troublait déjà passablement le travail des artistes. L'épouse du plombier porte la confusion à son comble. Le commissaire, qui a des dons pour la comédie, est engagé au pied levé pour remplacer un acteur malade...

Une presse sans scrupules livre au grand public les détails inventés de la vie privée d'une jeune femme soupçonnée de complicité avec un anarchiste.
Un soir de carnaval, Katharina Blum, une jeune fille discrète et réservée, ramène chez elle un jeune homme rencontré dans la journée, Ludwig. Elle ne sait pas encore que son amant d'une nuit est surveillé par la police. Le lendemain, à l'aube, le commissaire Beizmene et ses hommes forcent la porte de Katharina. Ludwig a déjà disparu. Katharina est interrogée dans les locaux de la police par le commissaire. La presse s'empare aussitôt de l'affaire. Werner Tötges, un journaliste cynique, spécialisé dans les articles à sensation, se montre le plus âpre. Il n'hésite ni à déformer les circonstances de la vie de Katharina, ni à interroger sa vieille mère sur son lit de souffrance, à l'hôpital, précipitant ainsi son agonie...

Un chien philosophe, un superbe bull-terrier blanc bavard et vindicatif, se venge de ceux qui l'embêtent avant de devenir la propriété d'un jeune néonazi.
Marguerite Deville, une vieille dame, reçoit pour son anniversaire un superbe bull-terrier blanc. Prénommé Baxter, l'animal n'est pas un chien ordinaire : doué de raison, il observe les hommes avec acuité, tristesse et résignation. Il vit avec eux mais, dans le fond, ne les aime guère, surtout lorsqu'ils se mettent à l'embêter. Marguerite l'étouffe de son amour possessif. On la retrouve un jour dans l'escalier, morte. Baxter est alors confié à un jeune couple, puis à Charles, un garçon qui voue un véritable culte à Hitler et aux nazis...

Parti chercher du secours, un inspecteur ne retrouve plus le corps de la victime du sanglant règlement de comptes auquel il a assisté dans Paris.
Un règlement de comptes en plein Paris laisse une victime inanimée sur les trottoirs de Pigalle. L'inspecteur Lognon, second du commissaire Maigret, est témoin de la scène. Il part chercher du secours. Revenu sur les lieux, il doit se rendre à l'évidence : le corps n'est plus là. Le commissaire Maigret est chargé de l'affaire. Seules pistes : les trois hommes à l'origine du coup de feu étaient à bord d'une Chevrolet et la victime a été transportée dans une mystérieuse DS blanche. Le commissaire penche pour un règlement de comptes entre gangsters américains. Mais encore faut-il expliquer pourquoi ceux-ci seraient venus régler leurs affaires dans la capitale française...