Un chien philosophe, un superbe bull-terrier blanc bavard et vindicatif, se venge de ceux qui l'embêtent avant de devenir la propriété d'un jeune néonazi.
Marguerite Deville, une vieille dame, reçoit pour son anniversaire un superbe bull-terrier blanc. Prénommé Baxter, l'animal n'est pas un chien ordinaire : doué de raison, il observe les hommes avec acuité, tristesse et résignation. Il vit avec eux mais, dans le fond, ne les aime guère, surtout lorsqu'ils se mettent à l'embêter. Marguerite l'étouffe de son amour possessif. On la retrouve un jour dans l'escalier, morte. Baxter est alors confié à un jeune couple, puis à Charles, un garçon qui voue un véritable culte à Hitler et aux nazis...

Un jeune médecin ambitieux, vacataire dans un hôpital, découvre par hasard que certains de ses confrères sont impliqués dans une affaire de meurtre.
Parce que son cabinet reste obstinément désert, Olivier Rohan, un jeune médecin, continue d'exercer à l'hôpital. Au cours d'une garde de nuit, il est appelé par le professeur Maréchal, qui lui demande de venir d'urgence à son domicile. Olivier trouve l'éminent médecin en compagnie d'un homme politique d'extrême droite, Castaing, et d'un jeune garçon en piteux état, manifestement victime des jeux pervers des deux compères. L'adolescent succombe à ses blessures quelques jours plus tard. Castaing offre alors à Olivier de l'aider pour relancer ses affaires, en échange de son silence absolu. Olivier hésite longuement. Son amie Laurence, quant à elle, a beaucoup moins de scrupules. L'affaire devient alors publique...

En 1942, les destins croisés d'un metteur en scène aux activités clandestines, qui travaille pour une société de production allemande, et d'un scénariste-poète.
Paris, en pleine Seconde Guerre mondiale. Le docteur Greven dirige d'une main de maître la firme cinématographique allemande, la «Continental», qui produit des films français depuis 1940. Un jour, Jean Devaivre, militant communiste et résistant actif, se fait engager comme assistant-metteur en scène : il voit en la compagnie un moyen de camoufler ses activités clandestines. Son chemin croise celui de Jean Aurenche, célèbre scénariste, qui s'évertue à refuser toutes les propositions de travail venant des Allemands, préférant ne rien écrire et signer des contrats fictifs ou passer son temps dans les bras des femmes. Autour d'eux certains se battent, d'autres collaborent mais, dans la France occupée, tous luttent contre la faim, le froid et les restrictions...

Les amours contrariées d'un contrebandier sentimental.
Au pays basque. Ramuntcho, le fils naturel de Franquita et d'un citadin qui n'a pas voulu assumer sa paternité, est amoureux de Gracieuse. Dolorès, la mère de cette dernière, une femme dure et orgueilleuse, ne veut pas entendre parler d'une union avec un bâtard. Ratmuncho, contrebandier à ses heures, est pris en flagrant délit et arrêté. On lui donne le choix entre cinq ans de prison ou un engagement pour l'Indochine. La mort dans l'âme, le jeune homme signe son engagement et s'en va. La nouvelle de sa mort arrive au village...

Une presse sans scrupules livre au grand public les détails inventés de la vie privée d'une jeune femme soupçonnée de complicité avec un anarchiste.
Un soir de carnaval, Katharina Blum, une jeune fille discrète et réservée, ramène chez elle un jeune homme rencontré dans la journée, Ludwig. Elle ne sait pas encore que son amant d'une nuit est surveillé par la police. Le lendemain, à l'aube, le commissaire Beizmene et ses hommes forcent la porte de Katharina. Ludwig a déjà disparu. Katharina est interrogée dans les locaux de la police par le commissaire. La presse s'empare aussitôt de l'affaire. Werner Tötges, un journaliste cynique, spécialisé dans les articles à sensation, se montre le plus âpre. Il n'hésite ni à déformer les circonstances de la vie de Katharina, ni à interroger sa vieille mère sur son lit de souffrance, à l'hôpital, précipitant ainsi son agonie...

Soupçonnant sa femme d'infidélité, un diplomate découvre que sa sublime épouse le trompe bel et bien. Seul souci : l'amant de madame est un chimpanzé.
Peter, diplomate britannique en France, est persuadé que sa femme le trompe. La belle jeune femme a délaissé sa meilleure amie, Hélène, et passe toutes ses après-midi dans un petit appartement loué. Le mari jaloux décide d'en avoir le coeur net et de surprendre l'infidèle. Horrifié et incrédule, il la découvre dans les bras d'un chimpanzé nommé Max, rescapé d'un cirque en faillite. Ses soupçons sont confirmés de la plus odieuse et incroyable façon : sa femme est devenue la maîtresse de cet animal tout à la fois repoussant et fascinant. Doutant de l'importance de cette relation amoureuse, Peter propose d'installer Max au domicile conjugal...

Une femme trompée devient la meilleure amie de sa rivale.
Edgar et Blanche vivent en harmonie depuis treize ans. Mais par un coup de téléphone malencontreux, Blanche découvre que son époux mène une double vie. Il a une maîtresse dont il s'occupe énormément. Pour le punir, Blanche va devenir la meilleure amie et la confidente de cette dernière, Claire...

Après dix ans de mariage, une femme décide de quitter son mari. Elle laisse une lettre expliquant ses motivations, mais revient sans crier gare peu après.
Tous les jeudis, Jean et Gabrielle reçoivent dans leur appartement luxueux du Paris de 1910. Un rendez-vous mondain très couru. Jean est cultivé et autoritaire, Gabrielle raffinée et fière. Apparemment soudé, leur couple éclate lorsque Jean tombe sur une lettre que sa femme lui a laissée. Effondré, il apprend qu'elle est partie, préférant s'évader avec son amant et profiter des plaisirs de la vie. Seulement voilà, à peine partie, Gabrielle réapparaît. Elle reprend instantanément son rôle de maîtresse de maison, mais se terre dans son silence. Jean est stupéfait. Leurs dix années de vie commune n'auraient-elles fait que creuser l'écart entre eux ?...

Un adolescent envahi par le désespoir vit une première expérience homosexuelle dans les toilettes d'une gare : éperdument amoureux, il s'enfonce dans le chaos.
Henri, 18 ans, n'a que faire de sa mère, une bavarde insipide, de son père, une absence, et de sa soeur, trop envahissante. Un jour de juillet qu'il accompagne toute la famille sur le quai d'une gare et que le train tarde à venir, il erre dans les parages. Il tente de fuir le regard insistant d'un inconnu, Bosmans, jusque dans les toilettes où il assiste au passage à tabac brutal d'un homme immobilisé par un autre, extrêmement violent, pour lequel il éprouve immédiatement une invincible attirance. Et un baiser farouche donné par la brute au regard de démon, Jean, scelle son destin. Henri sait que Bosmans peut lui permettre de retrouver Jean. Aussi s'attache-t-il à ses pas...

Le directeur d'un cabinet d'assurances menacé par la crise imagine un plan machiavélique pour licencier ses employés, petits et gros salaires confondus.
André Joeuf, directeur d'un cabinet d'assurances touché par la crise, doit réduire son personnel. Il invite tous ses employés, petits et gros salaires confondus, à passer un week-end dans sa maison de campagne sous prétexte de les récompenser. Ainsi pourra-t-il désigner ses victimes en toute sérénité, parmi les gros salaires pour commencer. Lume, un des employés, qui a découvert la manoeuvre grâce à une des deux filles de son patron, cherche à en tirer parti. Le temps passe, entre les parties de ballon, les visites de la région, les sandwiches au gigot et les apartés déshabillés qu'accordent en série les deux filles de la maison...

Barricadé dans la chambre de son pavillon de banlieue, un meurtrier revit un à un les événements qui l'ont conduit à commettre l'irréparable.
Une dispute se fait entendre dans une maison ouvrière de banlieue. Coup de feu, porte qui claque. Un homme, Valentin, roule sur les marches, mort. L'assassin, François, se barricade dans sa chambre. La police arrive et assiège la maison. Pendant la nuit, François revoit les étapes du drame, son amour pour Françoise, la jeune fleuriste, sortie tout comme lui de l'Assistance publique, sa rencontre avec Valentin, le cynique montreur de chiens, prêt à tout pour assouvir sa passion des jeunes filles en fleur, et ses relations équivoques avec Clara, la compagne de Valentin...

Les années de gloire du groupe de rock français Téléphone ou les angoisses de quatre jeunes gens dans les années 80, à travers de nombreux concerts.
A peine sortis de l'adolescence et tout juste propulsés sur scène, les quatre musiciens de Téléphone, groupe formé en 1976, deviennent en l'espace de quelques concerts et titres accrocheurs la référence en matière de rock hexagonal. De scène en scène, le public hurle quand Jean-Louis Aubert s'enroule autour de son micro, quand Louis Bertignac arrache des cris à sa guitare, quand Richard Kolinka écrase sa batterie ou quand Corine Marienneau martyrise les amplis. Entre deux titres, dont les classiques «La Bombe humaine» et «Crache ton venin», les musiciens livrent leur vision du monde, de la musique ou de la politique. Des extraits de concerts et d'interviews font découvrir l'univers de ces musiciens qui tentaient alors de vivre avec leurs angoisses et de comprendre ce succès naissant...