En Afrique, un tout petit enfant tente de délivrer les hommes de son village des griffes d'une sorcière malfaisante qui les retient prisonniers.
Très impatient de découvrir le monde, Kirikou vient au monde par ses propres moyens et coupe lui-même le cordon ombilical qui le relie à sa mère. Celle-ci lui apprend que son père a disparu, comme d'ailleurs tous les autres hommes du village. La sorcière Karaba n'est pas étrangère à ces disparitions, elle qui a fait main basse sur toutes les richesses du pays, affamant ainsi la région. La rumeur prétend même qu'elle aurait mangé tous les hommes du village après les avoir fait prisonniers. Le petit Kirikou décide alors de rencontrer la sorcière pour comprendre les raisons de sa méchanceté et délivrer les siens...

Radiographie des petits succès et des grands échecs d'une brigade des stupéfiants, privée de moyens, mais composée d'hommes et de femmes résolus et volontaires.
L'inspecteur Lucien Marguet, passionné par son métier - au grand dam de ses supérieurs, indisposés par son zèle -, est muté dans un commissariat de quartier. Il passe le plus clair de son temps à enregistrer des dépositions. Très vite, pourtant, il fait la connaissance du commissaire Adore qui, l'appréciant à sa juste valeur, l'intègre à la brigade des stupéfiants. Là, il rencontre aussi deux autres collègues, Marie et Dominique, dit Dodo. Commencent alors de longues journées remplies de filatures, de rafles, d'arrestations et d'interrogatoires, menés avec des moyens dérisoires et pour des résultats insignifiants...

Un homme, sosie de Claude François, décide de participer à un concours télévisé. Mais sa femme menace de le quitter s'il ne renonce pas à sa passion.
Depuis des années, Bernard Frédéric voue un culte au chanteur Claude François. Sa passion l'a poussé à devenir un de ses sosies. Aujourd'hui professionnel, Bernard sillonne les routes de France, écumant les salles de concert et de gala. Mais Véro, son épouse, ne supporte plus son mode de vie et menace de le quitter s'il ne change pas. Pour elle, Bernard renonce à sa passion et devient cadre dans une banque. Mais Couscous, un de ses meilleurs amis, vient un jour frapper à sa porte pour lui annoncer qu'une «Nuit des sosies» est organisée à la télévision. Pour Bernard, c'est une occasion unique de renouer avec sa passion. Les ennuis ne font que commencer...

Après avoir assisté à une agression, une bourgeoise engoncée dans ses principes et sa bonne conscience découvre qu'elle a un coeur et se rachète une conduite.
Paul Vidal et son épouse, Hélène, se rendent à une soirée. Au détour d'une rue, une jeune femme au visage tuméfié, traquée par ses agresseurs, surgit dans la lumière des phares. Barricadé dans son véhicule, le couple assiste à son passage à tabac, sans un mot, puis redémarre. Contrairement à son mari, qui ne vit que pour son travail et ignore tout le reste, Hélène n'arrive pas à oublier le visage de la victime. Au terme d'une brève enquête, elle retrouve la trace de la jeune femme, en réanimation à l'hôpital. Petit à petit, celle-ci recouvre l'usage de la parole, veillée par Hélène, qui a déserté le domicile conjugal. Ses agresseurs tentent de la retrouver...

Un peuple opprimé passe silencieusement de l'écrasement à la révolte, en se rebellant d'abord violemment puis en trouvant de nouvelles formes de résistance.
Un décor neutre, terne et jamais filmé dans sa totalité. Un silence oppressant puis triomphal d'un bout à l'autre du film, à l'exception, fracassante, d'une détonation. Des hommes et des femmes évoluent dans ce cadre reserré qui laisse une impression de danger. On aperçoit des mains qui se cherchent. Des visages en gros plan, tourmentés, inquiets. Des gestes. Le pays qui trouve ici sa description abstraite est manifestement soumis à une terrible oppression. On devine la torture, l'emprisonnement mais aussi, peu à peu, la colère et la révolte...

Un chapelier et son beau-frère tentent d'améliorer leurs revenus en montant un tripot clandestin, sans que cela ne leur pose de cas de conscience.
Gaston Berrien, chapelier de son état, mène une vie bourgeoise à Vaucresson, auprès de sa femme Françoise, exubérante et très absorbée par l'écriture de romans policiers, et de ses grands enfants, Freddy et Evelyne. Les affaires n'étant plus aussi florissantes qu'il le souhaiterait, Gaston est amené à s'associer à son beau-frère, Philippe, pour améliorer ses ressources. Les deux hommes montent un tripot clandestin à Sucy-en-Brie. L'affaire marche bien et rapporte gros. Jusqu'au jour où Gaston, qui se fait appeler monsieur Max, apprend que sa fille Evelyne s'est éprise du fils d'un des clients du tripot...

Lorsque sa mère meurt, une adolescente de 14 ans fait tout pour rester avec son beau-père dont elle est tombée follement amoureuse.
Lorsque Martine, sa compagne depuis huit ans, meurt dans un accident de voiture, Rémi, pianiste raté, sombre dans le désespoir. Du haut de ses 14 ans, Marion, la fille de Martine, demeure stoïque. Elle veut rester avec Rémi, mais le père de l'adolescente ne l'entend pas de cette oreille et vient la chercher. Quelques semaines s'écoulent. Rémi, ne supportant pas d'être sans nouvelles, téléphone à Marion, qui arrive aussitôt avec ses valises. Rémi donne des cours de piano et la jeune fille l'aide en faisant du baby-sitting. Un soir, Marion déclare à son beau-père son amour et le désir qu'elle éprouve pour lui. D'abord estomaqué, Rémi se contente finalement de hausser les épaules. Mais la nymphette n'est pas résolue à lâcher prise et entend bien parvenir à ses fins...

Pour mettre la main sur une petite fortune, un représentant de commerce minable et veule n'hésite pas à commettre plusieurs crimes sordides.
Franck Poupart est un minable représentant de commerce qui s'ennuie auprès de sa femme, Jeanne. Un jour, une mégère lui échange sa nièce, Mona, contre une robe de chambre en laine des Pyrénées. Poupart tombe sous le charme de la frêle jeune fille. Mona lui parle alors du confortable magot de sa tante...

Les mésaventures de quelques océanographes, qui découvrent une plaque en or gravée de symboles précolombiens avant de subir les affres d'un raz-de-marée.
Sur une plate-forme de recherches océanographiques, une équipe de savants découvre une plaque en or massif. Les scientifiques dégagent l'objet de la fange, le nettoient soigneusement et découvrent d'étranges inscriptions datant de l'ère précolombienne. Mais un terrible raz-de-marée empêche les chercheurs de poursuivre plus avant leurs investigations. Lorsque le calme revient, seuls trois rescapés parviennent à rejoindre une embarcation de plaisanciers, qui passe là par hasard. Le petit groupe débarque dans une ville ravagée où d'étranges bandits, les Interceptors, s'amusent à tout saccager sur leur passage...

Deux gaffeurs patentés, anciens gorilles reconvertis en bagagistes, se lancent à la poursuite d'une mystérieuse valise qui passe de main en main.
Edouard et Félix sont d'anciens gorilles. Ils sont devenus bagagistes à Orly, depuis qu'ils ont été hospitalisés, suite à une terrible râclée. Distraits par la vision des délicieuses hôtesses, ils accumulent les maladresses, au point d'égarer la valise d'un richissime diamantaire. Celui-ci est si furieux que les deux gaffeurs ne doutent plus du contenu de cette malette. Ils se lancent alors à la poursuite de la valise, qui passe dans les mains de personnages toujours plus originaux : une cover-girl engagée pour des films publicitaires, un attaché d'ambassade, un mage hindou ou encore un turfiste fantaisiste. Au fil de ces rencontres, Edouard et Félix vont de gaffes en catastrophes, multipliant les imprudences avec un talent inoui...

Un espion français «en sommeil» depuis quelques années, à qui on confie à nouveau une mission, s'aperçoit qu'il est victime d'une terrible machination.
Sébastien Grenier, directeur d'une société fiduciaire à Zurich depuis une dizaine d'années, vit avec Anna Gretz, une enseignante d'origine allemande. Grenier, jadis membre du SDECE, le service de renseignements français, reste un espion «en sommeil». Un certain Chance, qui dit être un envoyé de Paris, lui demande un jour d'enquêter sur des attentats revendiqués par les Brigades populaires. Grenier, qui se méfie de Chance, apprend que tous ceux qui l'ont approché de près ou de loin sont morts. Un dénommé Richard, qui affirme être le véritable émissaire français, soutient alors à Grenier que Chance est un membre du KGB. Grenier comprend qu'il doit faire face à une terrible machination...