Dans le Paris du Second Empire, une jeune et belle comédienne devient une courtisane à la mode. Elle finira par y laisser sa dignité puis sa santé.
A Paris, sous le Second Empire. Attirée par les plaisirs et la vie facile, Nana vit plus du commerce de ses charmes que de son métier de comédienne. De fait, ses talents d'actrice sont limités et c'est sa beauté, pimentée d'un hédonisme passionné, qui fait l'essentiel de sa réputation. Un jour, suivant sa pente naturelle, elle décide de se faire entretenir. Devenue une «femme à la mode», elle suscite bientôt les plus violentes passions. Elle sera la maîtresse officielle du comte de Vandoeuvres, avant de s'offrir au très austère chambellan de Napoléon III, le comte Muffat, épris d'elle depuis bien longtemps, provocant de la sorte la jalousie de son épouse...

Le jour de son mariage, un homme de bonne famille apprend que sa future belle-mère est la belle inconnue avec laquelle il a eu, dans sa jeunesse, une aventure.
Homme mûr et issu d'une famille honorable, Robert de Mérinville nage dans le bonheur : il est sur le point d'épouser une jeune femme de sa condition dont il est fort épris. Alors que le jour des noces approche, il se livre à une petite confidence lors d'un moment d'intimité avec son futur beau-père. Il lui avoue qu'il a eu dans sa jeunesse une incartade tout à fait immorale avec une belle inconnue, dans un train. Mais l'aveu se transforme vite en plaisante discussion. Rien ne saurait faire obstacle à l'heureux événement qui se prépare. Pourtant, la mère de la jeune promise apprend à quelle frivolité Robert s'est livré. Et le jour même du mariage, elle lui annonce que l'inconnue du train, c'était elle. Robert est-il le père de sa fiancée ?...

Dans l'Auvergne rurale du XIXe siècle, un sorcier guérisseur tue un voyageur et le dépouille. Il offre la moitié du butin au père de la femme qu'il aime.
En Auvergne, au XIXe siècle, dans les montagnes non loin d'un village isolé, vit un sorcier guérisseur, Jean-Baptiste, alias «le Campanier». Un soir, celui-ci tue un voyageur et le dépouille. Il donne la moitié de son butin au père Fabret, dont il chérit et soigne la fille, Catherine. En fait, la jeune femme est secrètement amoureuse de Pierre, un bûcheron, qui est lui-même promis à Marthe, la fille de l'aubergiste du village...

Un auteur de polars en mal d'éditeur accepte le contrat que lui propose un écrivain célèbre : éliminer son ex-femme contre une importante somme d'argent.
Ben Castelano, auteur de polars, traverse une très mauvaise passe. Il est désespérément à la recherche d'un éditeur et il commence à manquer d'argent. Dans une gare, il croise par hasard un de ses confrères, Brice Kantor, dont le dernier roman est un succès. Mais Brice est obligé de verser une pension exorbitante à son ex-femme, Lucie, dont il vient juste de divorcer. Brice propose un marché à Ben : s'il élimine Lucie, il lui versera 100 000 euros et lui trouvera un éditeur. Ben accepte, persuadé que ce meurtre sera l'unique qu'il commettra, et que l'argent que lui donnera Brice l'aidera à relancer sa carrière. Mais il ne soupçonne pas la perfidie et la cruauté sans limite de Brice...

Licencié sans ménagement, un quadragénaire cherche un moyen simple et rapide de nourrir sa famille. Il finit par se faire passer pour une voyante.
Dirigeant de la filiale d'une société américaine, Francis est un cadre de 40 ans apprécié de sa hiérarchie. Du jour au lendemain, il apprend pourtant qu'il est licencié. Totalement abattu, Francis redoute d'être abandonné par sa seconde épouse, Inès. Comme il est sans idée pour reprendre son avenir en main, il se résigne à consulter un médium. C'est alors qu'il a une véritable révélation : il va se faire passer pour une voyante. A ses yeux, il s'agit du moyen le plus simple de subvenir aux besoins de sa famille. Dans une vieille caravane, il prend alors le pseudonyme de «Madame Irma». Bientôt, la clientèle afflue. Il parvient même à acquérir une réelle notoriété. Mais cette double vie pose vite problème. Inès comprend que Francis lui cache quelque chose...

Dans le Vercors, une jeune citadine reconvertie dans l'agriculture se lie progressivement d'amitié avec le vieux paysan aigri dont elle a repris la ferme.
Sandrine, jeune informaticienne, ne supporte plus l'effervescence citadine. En dépit de la désapprobation maternelle, elle décide un jour de tout quitter pour devenir agricultrice. Elle commence par suivre une formation dans le Vercors, sous la houlette de Stéphane. De son côté, Adrien vit seul au milieu de ses chèvres depuis le décès de sa femme et l'abattage de son troupeau, prétendument touché par l'ESB. Le vieil homme, aigri, met sa ferme en vente. Sandrine acquiert l'exploitation, mais Adrien garde sa maison. Le premier contact entre ces deux êtres très différents s'avère glacial. La jeune femme est résolue à transformer la bergerie en gîte...

L'épouse d'un magistrat tue froidement son amant, un ancien prisonnier. L'avocat qui la défend tente de comprendre les mobiles de son crime.
La belle Stéphane Feuvrier vient d'assassiner chez elle Wadek Aslanian, gangster notoire et beau parleur. Avec l'aide de Madeleine, qui la sert depuis toujours, elle tente de faire croire à une tentative de viol. Tandis qu'elle est conduite en prison, son mari, Georges, un magistrat réputé et représentatif d'une certaine bourgeoisie bordelaise, demande à son ami, l'avocat Paul Delorme, de la défendre. Paul mène son enquête. Il découvre peu à peu le passé trouble de Stéphane, enfant de la misère, call-girl de luxe et rebelle viscérale, profondément éprise d'Aslanian, un bandit révolutionnaire qu'elle espérait bien convaincre un jour de vivre avec elle...

L'intervention de trois unités de parachutistes français au Zaïre, en 1978, pour sauver trois mille Occidentaux menacés par des rebelles du Katanga.
Mai 1978, à Kolwezi, centre minier du Zaïre. Après avoir passé quinze ans en Afrique, Pierre Delbart, conducteur de travaux, s'apprête à rentrer en France. Son successeur, Philippe Danrémont, vient à peine d'arriver. Mais, depuis l'Angola voisin, des rebelles katangais envahissent la province du Shaba. Kolwezi est directement menacé. Soudain, trois mille Occidentaux se trouvent pris dans la nasse. L'ambassadeur de France, Berthier, appelle à l'aide. Décision est prise au plus haut niveau de l'Etat, et trois unités de parachutistes de la Légion étrangère sont envoyées à Kolwezi pour assurer le rapatriement des ressortissants occidentaux...

Que s'est-il vraiment passé sur l'île de Sainte-Hélène, où Napoléon a vécu ses dernières heures ? Est-il mort naturellement ou bien a-t-il été assassiné ?
A Sainte-Hélène, une île minuscule isolée au large de l'Afrique, l'empereur Napoléon est retenu prisonnier. Trois mille soldats anglais sont éparpillés sur cette île battue par les vents. Entassés dans un bungalow, une poignée de Français constituent un semblant de cour, censée conserver une partie de l'apparat impérial. Parmi eux, des amis sincères, d'autres franchement intéressés. Dans ce contexte, le «général», comme se plaisent à l'appeler les Anglais, est opposé à son geôlier Hudson Lowe dans un huis clos où le dominant n'est pas toujours celui qu'on croit. Napoléon s'apprête à livrer sa dernière bataille, décidé à conserver sa dignité d'empereur...

Les mésaventures d'un fils de milliardaire qui provoque la consternation parmi les siens quand il prend la décision de devenir un éducateur social.
Fils du tonitruant et tyrannique Gastié-Leroy, un marchand d'armes milliardaire, neveu d'un général, d'un amiral et d'un archevêque, Pierre se veut du bois dont on fait les contestataires. Sans s'arrêter aux récriminations de sa famille, il décide de venir en aide aux défavorisés, aux victimes. C'est ainsi qu'il devient l'éducateur de trois brutes qui ne lui en savent aucun gré et lui infligent toutes les avanies possibles. Pierre fait embaucher ses «petits gars» dans l'usine paternelle, dans l'espoir de la désorganiser. Mais les trois lurons rivalisent de zèle, défient les cadences infernales et se mettent à dos tous les ouvriers...

Un informaticien désabusé s'emploie à communiquer son cynisme à son collègue en le persuadant que la loi du marché régit tout, jusqu'au destin des hommes.
Technicien en informatique, «Notre héros» nourrit une vision du monde impitoyablement sombre, qui l'a rendu amer et cynique. Envoyé en province par son employeur afin d'assurer une formation sur un logiciel du ministère de l'Agriculture, il fait équipe avec son collègue Tisserand, un homme gauche et romantique, que les échecs sentimentaux n'ont pas encore tout à fait découragé. Au cours de leur mission, «Notre héros» et Tisserand, amenés, par désoeuvrement, à passer ensemble leur temps de loisirs, échangent des considérations métaphysiques. Le premier parvient à convaincre le second que la loi du marché détermine le destin même des hommes. Celui de Tisserand, lui affirme «Notre héros», est de vivre dans la solitude...

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