Pour aider un ami détective privé, quatre compères tentent d'arrêter, avec leurs modestes moyens, un tueur maniaque avant les forces de police.
Alerte dans la ville : le tueur au téléphone a encore frappé, incrustant sur le front de sa victime, toujours une femme, le cadran de l'appareil. Aucun mobile n'explique apparemment de tels crimes. Marc Elbichon, un jeune privé, est sur l'affaire depuis plusieurs semaines, sans succès. Décidé à trouver le coupable avant le commissaire chargé de l'affaire - un homme qui ambitionne la notoriété nationale -, il s'entoure de quelques amis : Ugo, Momo, Blacky et Frank. Une fois constituée, l'équipe élabore une stratégie. Détruire toutes les cabines téléphoniques, sauf une, où les quatre compères espèrent coincer le malfaiteur. Le meurtrier, qui avait annoncé par voie de presse qu'il allait sévir le soir même, déclenche leur surveillance nocturne. Un homme arrive et les quatre compères s'en emparent...

La route inconnue

Des garçons et des filles

En France, deux ans avant la Première Guerre mondiale. Dans sa maison de campagne, un vieux peintre reçoit la visite dominicale de son fils et de sa fille.
Fin de l'été 1912. Comme tous les dimanches, le vieux monsieur Ladmiral, artiste peintre mélancolique, se livre aux escarmouches habituelles avec sa fidèle servante Mercédès, avant de partir à pied vers la petite gare de campagne pour accueillir son fils, Gonzague-Edouard, sa belle-fille, Marie-Thérèse, et leurs trois enfants. Cette traditionnelle visite met un peu de joie dans sa vie et dans sa grande maison, même si son fils se montre par trop rigide et ennuyeux. Mais cette visite va être bouleversée par l'arrivée d'Irène Ladmiral, la soeur de Gonzague-Edouard qui ne s'embarrasse guère de convenances. Son comportement, mais aussi sa liberté, choquent beaucoup son frère...

La guerre d'Algérie, à travers les témoignages d'anciens appelés de la région de Grenoble : des années après, le souvenir des événements continue de les hanter.
Une trentaine d'anciens appelés originaires de Grenoble évoquent, avec une mémoire intacte, vivante et précise, «leur» guerre d'Algérie. Leurs souvenirs défilent. La peur. La mort des copains. La torture. Le sang. La violence que l'on découvre en soi. Les inquiétudes des proches et le contraste entre la douceur d'un pays ensoleillé et la noirceur des drames qui s'y jouent. La comédie des fausses nouvelles. Certains finissent leur vie dans des hôpitaux psychiatriques. Qu'ils aient servi dans les paras, les commandos ou les chasseurs, dans le génie ou sur les barrages électrifiés, tous ont été profondément atteints et changés par cette guerre qui, officiellement, n'en a jamais été une, et que l'on a maquillée sous le nom commode d'«opérations de maintien de l'ordre»...

Un homme veut venger la mort de son amie, assassinée par des voyous. La police n'obtenant pas de résultats, il se charge de retrouver les auteurs du crime.
Carine vient de dîner en tête à tête avec son ami Antoine, qui lui a offert un camée pour l'occasion. Dans le train de banlieue qui la ramène chez elle, elle est prise à partie par trois petites frappes. Avant qu'un voyageur n'ait pu - ou voulu - esquisser un geste, elle meurt sous les coups de l'un de ses agresseurs, Balestra. L'inspecteur Gagnon dirige l'enquête. Sans grand résultat, semble-t-il. Antoine s'enfonce dans le désespoir et dans le souvenir de son amour pour Carine. Il décide de mener l'enquête. La chance lui sourit. Il retrouve le camée qu'il lui avait offert dans un marché aux puces et peut ainsi remonter la piste jusqu'à Michel, l'un des trois voyous...

Le mari affligé d'une épouse insupportable demande à un écrivain de romans policiers d'imaginer un crime parfait pour pouvoir vivre avec sa maîtresse.
Robert Millard ne reconnaît à sa femme qu'un mérite, sa richesse, dans un océan de défauts et de vilenies. Sa maîtresse et secrétaire, Eve Latour, se trouve dans le cas de figure inverse. Rien de plus tentant, dès lors, que d'imaginer de substituer l'une à l'autre sans perdre la fortune au passage. Reste, précisément, à échafauder un plan. Un hasard facétieux permet à Robert de faire la connaissance de Gérard Piche, un jeune auteur de romans policiers, spécialisé dans les crimes parfaits. Sous couvert de lui faire écrire une oeuvre de fiction, Robert lui demande de tirer de sa situation les éléments du meurtre idéal qui le débarrassera de son épouse...

Au XVIe siècle, en France, sous le règne d'Henri II, la passion platonique et contrariée d'une princesse vertueuse pour le beau duc de Nemours.
Sous le règne d'Henri II, au XVIe siècle. Mademoiselle de Chartres épouse sans l'aimer le prince de Clèves. Lors du bal donné à la cour du Louvre, la toute nouvelle princesse reçoit un gage du roi après s'être retrouvée sans cavalier : elle doit danser avec le premier arrivant. C'est ainsi que la jeune mariée rencontre le beau et brillant duc de Nemours. D'emblée, la princesse est troublée. A la cour, les rencontres entre les deux jeunes gens se multiplient. Un tendre sentiment les unit bientôt. Très marquée par la mort de sa mère, la princesse avoue son trouble à son époux, pour se mettre sous sa protection et le convaincre de l'éloigner de la cour et de ses tentations...

Un agent secret expert en arts martiaux enquête sur la disparition d'un ami, un pilote américain. Il se rend bientôt à Hongkong pour le retrouver.
Marc Saint-Clair vient de remporter brillamment une médaille d'or à l'issue d'un tournoi dans une école de kendo, au Japon. Il offre son trophée à son ami, Clyde, un pilote américain, peu avant que celui-ci ne s'envole en compagnie d'un agent de la CIA, à bord d'un bombardier supersonique expérimental, pour une mission d'espionnage au-dessus de la Chine. En l'absence de Clyde, Marc succombe au charme de Jennifer, la petite amie du pilote. Aussi n'en ressent-il que plus âprement les morsures de la culpabilité lorsqu'il apprend que le bombardier s'est abîmé en mer. Très affecté, Marc se rend à Hongkong et apprend, de la bouche d'une charmante Asiatique, que Clyde serait toujours vivant et serait retenu prisonnier par une organisation néonazie...

Libéré après dix ans de prison pour meurtre, un homme est épaulé dans sa réinsertion par son frère cadet, un inspecteur de police intègre. En vain.
A la fin des années 70, à Lyon, François, un jeune inspecteur de police intègre, apprend la libération de son frère aîné, Gabriel, emprisonné pour meurtre depuis dix ans. Entre les deux hommes, que tout oppose sauf leur amour fraternel, les retrouvailles ne sont pas faciles. Malgré tout, tous deux font preuve de bonne volonté et tentent de tirer un trait sur ce douloureux passé. Tandis que Gabriel, l'ancien criminel, fait tout pour se ranger, François, le policier, se démène pour l'aider. De vieux démons finissent cependant par rattraper Gabriel. Les deux frères, pourtant séparés par leurs choix de vie, semblent curieusement courir vers un destin similaire...

Dans une entreprise, l'arrivée d'un patron tyrannique bouleverse la vie de l'un de ses employés qui, fasciné par le personnage, en vient à tout lui sacrifier.
Bertrand Malair reprend en main les destinées des «Magasins». Sa réputation le précède. Maniaque, tyrannique, exigeant tout, n'accordant rien, il effraie le personnel et plus particulièrement Louis Coline, sous-chef du service de publicité, jusqu'ici bien content de la petite vie qu'il s'était créée avec sa femme, Nina, sa mère et sa grand-mère. Une première entrevue tourne au cauchemar. Pourtant, Coline bénéficie d'une promotion. Etroitement associé à la gestion de l'entreprise, il se laisse peu à peu fasciner par la puissante personnalité de son patron, que mettent en relief deux énigmatiques assistants, François Lingre et Paul Belais...